MFTSV Élections 2020 des délégués
14/05/2020 14:38
à lire l'article complet : MFTSV : les enjeux des élections
MFTSV Élections 2020 des délégué.e.s : un enjeu énorme pour la santé des salarié.e.s de Safran et du CSE-RLS de Villaroche et de leur famille.
Parmi les grandes questions sociales, la santé fait partie de nos principales préoccupations.
Notre système de Santé et de Protection Sociale en vigueur en France depuis
75 ans (!) est mis à mal à coup de réformes nationales et européennes.
Les allégements de cotisations patronales, à répétition, mettaient déjà avant la pandémie la Sécurité
Sociale dans l’impossibilité de remplir la mission qui lui avait été assignée en 1945. Si le processus de
sortie du confinement que le Gouvernement prévoit, intègre une annulation ou un report des
cotisations patronales à une date ultérieure, l’an prochain par exemple, une fois de plus, la Sécurité
Sociale sera dans une situation inextricable. Une fois de plus, plutôt qu’une compensation alimentée
par les super-profits générés avant la crise, le Gouvernement sortira son Projet de Loi de
Financement de la Sécurité Sociale, avec un cadrage de l’évolution des dépenses de santé (le fameux
ONDAM ) qui ne visera pas les dividendes de SANOFI (champion du CAC40 pour le montant des
dividendes versées), ni le prix affiché par les laboratoires pharmaceutiques pour le prix exorbitant
des médicaments, mais qui poussera le patient à limiter les soins dont il a besoin, et la Sécurité
Sociale à ne pas rembourser 100% de leur prix.
Notre système de Santé et de Protection Sociale en vigueur en France depuis
75 ans (!) est mis à mal à coup de réformes nationales et européennes.
Les allégements de cotisations patronales, à répétition, mettaient déjà avant la pandémie la Sécurité
Sociale dans l’impossibilité de remplir la mission qui lui avait été assignée en 1945. Si le processus de
sortie du confinement que le Gouvernement prévoit, intègre une annulation ou un report des
cotisations patronales à une date ultérieure, l’an prochain par exemple, une fois de plus, la Sécurité
Sociale sera dans une situation inextricable. Une fois de plus, plutôt qu’une compensation alimentée
par les super-profits générés avant la crise, le Gouvernement sortira son Projet de Loi de
Financement de la Sécurité Sociale, avec un cadrage de l’évolution des dépenses de santé (le fameux
ONDAM ) qui ne visera pas les dividendes de SANOFI (champion du CAC40 pour le montant des
dividendes versées), ni le prix affiché par les laboratoires pharmaceutiques pour le prix exorbitant
des médicaments, mais qui poussera le patient à limiter les soins dont il a besoin, et la Sécurité
Sociale à ne pas rembourser 100% de leur prix.
Les Mutuelles sont devenues indispensables pour notre système de
santé et de Protection Sociale mais depuis la loi dite ANI de 2013
votée au Parlement Français, le choix de la « complémentaire
santé » relève de l’Employeur et non plus de la libre décision des
salarié.e.s. Dans 50 % des entreprises, la complémentaire santé
relève du système « d’assurance privée » ou d’Instituts de
Prévoyance où la gestion est confiée à une direction paritaire
(patronat / salariés = 50% / 50 %). Depuis 2013, les
complémentaires santé et donc les mutuelles se trouvent dans
l‘obligation de suivre scrupuleusement les directives européennes
de solvabilité en constituant des réserves permettant de se prémunir contre tout risque de dévissage
financier, comme le ferait n’importe quelle banque, assurant ainsi le rôle que devrait jouer l’Etat
santé et de Protection Sociale mais depuis la loi dite ANI de 2013
votée au Parlement Français, le choix de la « complémentaire
santé » relève de l’Employeur et non plus de la libre décision des
salarié.e.s. Dans 50 % des entreprises, la complémentaire santé
relève du système « d’assurance privée » ou d’Instituts de
Prévoyance où la gestion est confiée à une direction paritaire
(patronat / salariés = 50% / 50 %). Depuis 2013, les
complémentaires santé et donc les mutuelles se trouvent dans
l‘obligation de suivre scrupuleusement les directives européennes
de solvabilité en constituant des réserves permettant de se prémunir contre tout risque de dévissage
financier, comme le ferait n’importe quelle banque, assurant ainsi le rôle que devrait jouer l’Etat
dans sa mission d’intérêt collectif.
Vous qui travaillez à Safran Villaroche, au CSE, au RLS, vous êtes invité.e.s à élire par vote électronique, du 11 mai au 18 mai (13 heures) vos délégué.e.s dans les 2 Sections (« Actifs » d’une part, « retraités et extérieurs » d’autre part). Réunis à l’occasion d’une Assemblée Générale des Délégués, ils éliront, à leur tour, le Conseil d’Administration qui aura pour tâche de gérer la Mutuelle de Villaroche et, en particulier, de définir les moyens permettant d’assurer, sur la base de l’accord groupe SAFRAN (dont la CGT est signataire) les remboursements des frais de santé pour les adhérents de la Mutuelle.
à lire l'article complet : MFTSV : les enjeux des élections
